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Les Ombres errantes

Karol BEFFA

Details

Instrumentale Familie Kammermusik
Katalogklassifizierungen Trios
Nomenklatur Instrument Clarinette en si b, cor et piano
Gesamtdauer 00:21:00
Herausgeber Éditions Billaudot
Cotage GB10150
Gesamtseitenzahl 68
Zyklus / Stufe Konzert
Betroffene Öffentlichkeit Erwachsene
Jahr copyright 2022

Beschreibung

Les Ombres errantes est la version pour clarinette, cor et piano du trio Les Ombres qui passent pour violon, violoncelle (ou alto) et piano, un trio qui existe également sous le nom de Cortège des ombres pour clarinette, alto et piano.

Les Ombres errantes oppose à un mouvement central typiquement clocks deux mouvements d’une lenteur quasi crépusculaire, qui déclinent un thème constitué d’intervalles volontiers disjoints, presque weberniens (quartes parfois augmentées, septièmes souvent majeures) mais dans un contexte tonal élargi. C’est la combinaison de ce profil mélodique anguleux à des harmonies claires (premier mouvement), à un rythme harmonique très lent (troisième mouvement) qui confère à ce trio son atmosphère de demi-teinte.

Le mouvement central va au contraire dans le sens de l’énergie, de la concision et du resserrement – dans un premier temps, j’avais pensé l’intituler stretto.

Par humour, mais aussi par goût pour les mystifications, j’avais autrefois rédigé une brève présentation de ce Trio qui parodiait certains commentaires abscons tout en cherchant autant que possible à respecter la rigueur scientifique. Considérant qu’il y a prescription, je ne résiste pas à l’envie de rééditer ce canular :
« Ce trio illustre l’idée générale de transformation d’un groupe d’accords en un autre, selon les principes de thermo-dynamique en milieu adiabatique. Le premier mouvement repose sur le premier principe : ΔU = 0, U étant par analogie un facteur de torsion calculé d’après les valences de chaque note d’un accord, elles mêmes liées aux phénomènes de résonance acoustique (plus un intervalle est consonant, plus sa valence est faible ; l’unisson a une valence de 0, l’octave de 2, etc.) Si le premier mouvement conserve l’énergie globale, le deuxième, en revanche, conserve l’entropie, conformément au deuxième principe de thermodynamique : ΔH = 0. On a ainsi introduit un ou des matriçages statistiques rendant compte de l’incertitude fondamentale due aux circonstances de température (tempo) et de pression (dynamique). Le troisième mouvement explore ce que pourrait être le premier principe en milieu non-adiabatique : l’énergie n’est pas constante, on introduit des frictions entre éléments et des ralentisseurs kinétiques. »