Concerto pour violoncelle
Details
Instrumentale Familie | Violoncello |
Katalogklassifizierungen | Violoncello und Orchester oder Ensemble |
Nomenklatur Instrument | Violoncelle solo et orchestre (2.2.2.2 - 2.2.0.0 - perc, timb et cordes) |
Gesamtdauer | 00:27:00 |
Herausgeber | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8608 O |
Musikrichtung | Zeitgenössisch |
Jahr copyright | 2008 |
Jahr copyright | 2008 |
Beschreibung
> Commande de Musique Nouvelle en Liberté
> Création le 7 novembre 2008, au Théâtre des Arts, Rouen (France), dans le cadre du “Festival Paris de la Musique / MNL”, par Jérôme Pernoo (violoncelle) et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, sous la direction de Jérémie Rhorer
Iere partie : 1. Granitique / 2. Vif
IIe partie : 3. Paradisiaque / 4. Cadence / 5. Orgiaque
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” C’est par un début minéral et granitique que s’ouvre mon Concerto. De grandes harmonies forte à base de quartes et des chocs de pierres et de fouet créent un paysage lunaire et ascétique. Ce premier thème d’accords va servir de colonnes portantes à toutes la première partie. Après l’entrée théâtrale du soliste, un deuxième thème apparaît plus chantant et mélismatique. Tout ce premier mouvement exprime une tension croissante qui aboutit par accélération progressive au deuxième mouvement. Tout ce qui était minéral dans le premier devient liquide dans le second.
Deux thèmes dialoguent également : un premier rythmique dérivé du premier mouvement et un deuxième très vocal. L’orchestre l’entoure d’une sorte de scherzo aquatique qui deviendra de plus en plus dramatique au fil du mouvement. Après une pause commence la deuxième partie de l’oeuvre dans laquelle s’enchaînent trois mouvements : le troisième est une calme méditation en contraste total avec la première partie, un “jardin des Hespérides” paradisiaque où alternent la longue mélodie du soliste et des myriades d’oiseaux et d’insectes aux flûtes et xylophone. Aux centre une partie étrange en pizzicati soutenus par le halo d’un Armonica de verres. Le quatrième mouvement est une grande cadence du soliste dans laquelle se combinent les différents motifs de la partition et enfin une danse finale, joyeuse et violemment rythmique conclut ma partition. Elle est dédiée à Jérôme Pernoo. ”
(Guillaume Connesson)