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Divertimento

Matériel

Pierre WISSMER

Details

Instrument family Orchestra
Catalog classifications Symphonic music
Instrument nomenclature 2.2.2.2 - 4.2.3.0 - 2 perc, timb, hp, pno et cordes
Total duration 00:14:00
Publisher Éditions Billaudot
Cotage PN6238 0
  • Main visual

Description

La légèreté, la gaîté et l’humour font partie des constantes de l’art de Pierre Wissmer. Composé en 1953, le Divertimento pour orchestre, l’une de ses œuvres les plus « françaises » illustre merveilleusement ce bonheur de vivre, et témoigne de l’excellence de son métier de compositeur, tant par l’écriture, avec son usage subtil de la polytonalité, que par l’instrumentation.
La partition est écrite pour un orchestre de dimension moyenne (bois par deux), un piano, une harpe et la percussion venant souligner la netteté et l’alacrité rythmique du discours.
L’allegro, en ut majeur, expose un dessin mélodique de caractère populaire qui définit d’emblée le climat enjoué de l’œuvre. Le morceau s’organise à partir d’une mosaïque d’éléments thématiques issus du thème principal puis d’un deuxième motif, plus rythmique, caractérisé, par son enchainement d’une blanche avec quatre doubles-croches.
Le molto moderato confie aux cordes une mélodie en mi majeur soutenue par de suaves harmonies, clin d’œil aux musiques « légères » des années cinquante. Une partie médiane, introduite par le hautbois solo, fait dialoguer cordes et vents : peu à peu le discours se fait plus pressant jusqu’à un sommet d’intensité de tout l’orchestre. Tout s’apaise avec un retour du thème initial terminé par quelques mesures de coda.
Irrésistible galop en sol majeur, rempli de clins d’œil à Offenbach, Poulenc ou Stravinsky, le vivo est construit comme un rondo très libre. Le thème principal/refrain fait le lien entre deux grandes sections - véritables feux d’artifice de timbres, de dessins mélodiques, de rythmes (on notera les amusants déhanchements « alla Stravinsky » de la seconde section) - menées tambour battant. C’est le refrain, enchaîné à une brillante coda qui termine l’ouvrage.

(Jacques Tchamkerten)