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Yes we Kant

Bertrand DUBEDOUT

Commande du GRAME (CNCM Lyon) / Ministère de la Culture et LA MUSE EN CIRCUIT (CNCM Alfortville) avec le soutien de la Sacem.


Texte d’Emmanuel Kant : Critik der Urteilskraft / Critique du jugement (1790)


À Gabriele von Beckerath.


...où l’on fera mémoire d’un grand philosophe et d’un Lied d’Hugo Wolf.


Écrite à l’’attention de Jean Geoffroy, cette pièce est tout à la fois une étude instrumentale pour le marimba, une évocation d’Emmanuel Kant et celle d’un Lied du dernier romantisme allemand.


L’étude instrumentale, qui fait alterner des séquences d’arpèges rapides et des séquences d’accords, est perturbée par des lignes chantonnées et des lectures au caractère mécanique qui placent l’interprète dans une situation de théâtre musical. La figure d’Emmanuel Kant est évoquée de façon humoristique, avec des textes débités à la cadence d’une mitrailleuse, en totale déconnexion du sens philosophique. Il y a enfin la lecture distanciée d’un Lied d’Hugo Wolf : Auf ein altes Bild, dont des bribes mélodiques surnagent sur la crête des arpèges initiaux, ou dans les lignes chantées qu’esquisse l’interprète, tandis que son substrat harmonique structure l’ensemble de la pièce. Tout ceci confère à Yes we Kant le caractère d’une musique à la fois profondément élaborée et joyeusement irrévérencieuse.

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Details

Instrument family Percussions, Percussions & Drums
Catalog classifications Percussion solo
Instrument nomenclature Pour marimba (et voix) (un interprète).
Total duration 00:06:14
Publisher Éditions Billaudot
Cotage GB9281
Copyright year 2014
  • Yes we Kant Visual

Description

Commande du GRAME (CNCM Lyon) / Ministère de la Culture et LA MUSE EN CIRCUIT (CNCM Alfortville) avec le soutien de la Sacem.

Texte d’Emmanuel Kant : Critik der Urteilskraft / Critique du jugement (1790)

À Gabriele von Beckerath.

...où l’on fera mémoire d’un grand philosophe et d’un Lied d’Hugo Wolf.

Écrite à l’’attention de Jean Geoffroy, cette pièce est tout à la fois une étude instrumentale pour le marimba, une évocation d’Emmanuel Kant et celle d’un Lied du dernier romantisme allemand.

L’étude instrumentale, qui fait alterner des séquences d’arpèges rapides et des séquences d’accords, est perturbée par des lignes chantonnées et des lectures au caractère mécanique qui placent l’interprète dans une situation de théâtre musical. La figure d’Emmanuel Kant est évoquée de façon humoristique, avec des textes débités à la cadence d’une mitrailleuse, en totale déconnexion du sens philosophique. Il y a enfin la lecture distanciée d’un Lied d’Hugo Wolf : Auf ein altes Bild, dont des bribes mélodiques surnagent sur la crête des arpèges initiaux, ou dans les lignes chantées qu’esquisse l’interprète, tandis que son substrat harmonique structure l’ensemble de la pièce. Tout ceci confère à Yes we Kant le caractère d’une musique à la fois profondément élaborée et joyeusement irrévérencieuse.