Le Pont de pierre
4 mélodies sur des textes de Michel SERRES
Details
Instrument family | Vocal music |
Catalog classifications | Voice and piano |
Instrument nomenclature | voix et piano |
Total duration | 00:12:35 |
Publisher | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10678 |
Total number of pages | 24 |
Languages | French, English |
Cycle / Level | concert |
Musical style | Contemporary |
Directory type | Original work(s) |
Copyright year | 2025 |
EAN code | 9790043106784 |
Sheet music and works by the same author
Description
Le Pont de Pierre is a cycle of four melodies for voice and piano, setting to music some of the philosopher’s writing.
The first piece (that gives the collection its title) flirts with functional tonality. Minor mode tone colors add a melancholy twist while repeated notes sounding like a death knell in the lower register, give it a funereal character.
The inharmonic effects of bell sounds are predominant in “La vie passe”. The second part of the piece, marked morendo, conveys a sense of inevitability.
“Je crois, je n’y crois pas” is the only piece favoring major mode tone colors. Syllabic writing seemed the best way to express the poetics of exactitude.
“Soyez le bienvenu” (by far the longest piece) opens on the voice and piano engaging in a solemn and hieratic canon. The movement gets more intense as rhythmic exchanges occur at an accelerating pace. Major and minor modes keep overlapping and interfering with each
other until the piece finally ends in a mood of resignation.
List of titles
Le Pont de pierre est un cycle de quatre mélodies pour voix et piano sur des textes du philosophe.
La première, qui donne son titre au recueil, flirte avec la tonalité fonctionnelle ; les couleurs mineures lui confèrent une mélancolie qu’un glas répété dans les graves tire vers le funèbre.
Dans « La vie passe », les cloches sont omniprésentes, avec leurs effets d’inharmonicité ; notée morendo, la seconde partie baigne dans un sentiment d’inéluctable.
« Je crois, je n'y crois pas... » est la seule mélodie à privilégier les couleurs majeures. Une écriture syllabique m’a paru la plus apte à rendre cette poésie de l'exactitude.
De loin la plus longue des mélodies, « Soyez le bienvenu » s’ouvre par un canon, solennel, hiératique, entre la voix et le piano. Le mouvement s’amplifie, grâce un monnayage rythmique qui va s’accélérant. Majeur et mineur se parasitent, avant que la pièce ne se termine dans un climat de résignation.
1. « Le Pont de Pierre », sur un texte extrait de Biogée (éd. Le Pommier) : 2 min 30 s |
2. « La vie passe », sur un texte extrait de Biogée (éd. Le Pommier) : 2 min 55 s |
3. « Je crois, je n’y crois pas… », sur un texte extrait de Relire le relié (éd. Le Pommier) : 1 min 40 s |
4. « Soyez le bienvenu », sur un texte extrait de Le Parasite (éd. Grasset) : 5’ min 30 s |