Tres ensayos y un epílogo
Details
| Instrument family | Orchestra |
| Catalog classifications | Symphonic music |
| Instrument nomenclature | orchestre : 2.2.2.2 2.2.0.0, 3 timbales, 1 percussionniste, harpe, cordes (6.6.4.4.3) |
| Total duration | 00:14:00 |
| Publisher | Éditions Billaudot |
| Cotage | GB10789 |
| Languages | French, English |
| Cycle / Level | concert |
| Année de composition | 2025 |
Description
Tres ensayos y un epílogo est construite en 4 mouvements enchaînés.
Le projet formel est fondé sur la dialectique entre individu (solistes) et groupe (orchestre) et se concrétise parallèlement en un discours qui oscille entre narration et abstraction.
Il s'agit ici de faire des zooms sur certains solistes ou pupitres non seulement afin de rehausser la couleur globale de l’ensemble, mais aussi pour amplifier l’espace orchestral. Dans ce contexte, un seul instrument qui joue entouré d’un orchestre en silence, dévoile un espace plus ample que tout un orchestre jouant en même temps, surtout si ces géométries sonores (soliste, petit ensemble, tuttis) varient et se succèdent.
Le premier mouvement met en valeur les flûtes, le deuxième le xylophone, le hautbois et les bassons, suivi par un mouvement ou plusieurs pupitres ou solistes (trompettes, hautbois, vibraphone, clarinettes…) prennent le dessus d’une façon plus dispersée.
Finalement, dans le Epílogo, l’orchestre entier se met en résonance. Ce dernier mouvement commence pianissimo en dessinant une texture fragile, éclatée dans l’orchestre et dans les registres. Une pulsation rigoureuse donne une cohérence et amalgame toutes ces sonorités « incongrues ». Peu à peu cette frêle texture se solidifie pour atteindre un tutti sauvage et énergique.
Les trois essais, de par leur nature soliste, sont comme des poches narratives; celles-ci sont interrompues par des commentaires, parenthèses, incises de caractère plus abstrait. L’épilogue, de par sa facture atomisée et éclatée, se place dans un registre plus abstrait. La pulsation, très présente dans ce dernier mouvement, lui confère un caractère narratif. Ainsi l’œuvre se déroule en oscillant entre ces deux prémisses : la narration, focalisée, qui donne une directionnalité précise à l'écoute, et l’abstraction permettant l’irruption du poétique et de l’imaginaire.