Aller au contenu Aller à la navigation principale

Aleph

Partition et matériel

Guillaume CONNESSON

Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Musique symphonique
Nomenclature instrument 3.3.3.3 - 4.3.3.1 - timb, 4 perc, pno, cel, hp et cordes
Durée totale 00:10:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB8460-O
Style musical Contemporain
Année copyright 2007
  • Aleph Visuel

Description

> Commande du Royal Scottish National Orchestra, du New World Symphony et du Toronto Symphony Orchestra
> Création le 27 septembre 2007, à Aberdeen (Écosse), par le Royal Scottish National Orchestra, sous la direction de Stéphane Denève

---

” Cette danse symphonique constitue la première partie de ma Trilogie Cosmique qui comprend également Une lueur dans l’âge sombre (2005) et Supernova (1997). Cette trilogie évoque trois moments de l’histoire de l’univers : Le Big-bang dans Aleph, l’apparition de la lumière et des étoiles dans Une Lueur dans l’âge sombre et enfin l’explosion et la mort d’une étoile dans Supernova.
Aleph, c’est à la fois la première lettre de l’alphabet hébreux et en mathématique la puissance d’un ensemble infini. C’est aussi une sphère qui contiendrait la totalité du monde dans la tradition ésotérique.Ma partition est une grande danse de vie et d’énergie sur les débuts de l’univers. Elle est entièrement construite sur le chiffre 7 : sept sections s’enchaînent, le thème principal est à sept temps et il est constitué de sept notes...
L’oeuvre commence par un véritable “mur du son”, grand accord diatonique fortissimo qui libère des ondes d’énergies.La pulsation s’installe et le thème principal se forme peu à peu.Les particules de matières s’assemblent progressivement jusqu’à un nouvel accord de fa qui libère une énergie tumultueuse. Après cette introduction la danse commence véritablement : le thème principal passe d’un pupitre à l’autre, au début léger et rythmé puis de plus en plus tournoyant. Cela aboutit au premier refrain qui expose le second thème en accords aux trompettes. Après un climax d’énergie, la matière se dissout soudainement dans la partie centrale dans laquelle un thème lyrique aux altos et violoncelles tente de s’épanouir, interrompu deux fois de suite par le premier thème. La troisième fois la mélodie lyrique se déploie enfin aux violons, accompagnée par la cellule initiale. Un pont harmonique, bâti sur cette cellule initiale en canons tournoyant,mène au deuxième refrain. La danse est subitement interrompue par une longue coda en crescendo progressif : un ostinato se construit peu à peu aux cordes, auquel s’ajoute le premier thème aux bois et enfin au point culminant se superpose le deuxième thème de refrain aux cuivres dans une danse orgiaque et frénétique qui conclut ma partition. Celle-ci est dédiée à Asa et Stéphane Denève en cadeau de mariage. ”

(Guillaume Connesson)