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Anthony GIRARD

Le catalogue d’Anthony Girard comprend fin 2003 près de cent trente compositions. Il s’agit seulement ici des œuvres publiées depuis vingt ans par les Editions Billaudot, un certain nombre de pièces restant inédites, notamment dans le domaine de la musique pour chœur et orchestre, la musique de chambre et la musique vocale.

Voici quelques repères chronologiques :

  • 1982-1985 (Onze pièces brèves - Gioco - La nuit) : ce sont les années d’études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Le compositeur y subit malgré lui la pression idéologique des lieux : “Le langage atonal est devenu le seul possible” ! L’écriture est habitée par un chromatisme parfois presque systématique, mais toujours en quête d’expressivité. Les séquences les plus significatives évoluent dans un climat onirique. Les instruments, comme le hautbois, le violon, la trompette... sont exploités selon des possibilités extrêmes, au service d’une certaine véhémence lyrique.
  • 1986 (Le valet de cœur) : c’est l’année de la sortie du Conservatoire, ressentie comme une véritable libération. A la faveur d’un opéra-bouffe, le langage d’Anthony Girard se dégage soudain du chromatisme et explore des chemins autres (ostinatos asymétriques, échelles modales non octaviantes...). Le compositeur expérimente la rencontre entre ironie et émotion, sans abandonner son penchant pour le lyrisme et le rêve.
  • 1987-1988 (Expérience de la lumière - Chant d’amour à l’éternité - Ecouter le silence) : le séjour à la Casa de Velasquez, à Madrid, puis à Majorque, est l’étape décisive dans la maturation du style du compositeur. Au contact de la nature et de nouvelles lectures (Segalen, Eliade, Borges...), le compositeur élabore un langage musical essentiellement modal, à la recherche de correspondances avec la lumière, le ciel, le silence...
  • A partir de 1989 les repères chronologiques sont moins significatifs. La spiritualité - un mysticisme sans appartenance religieuse - et la poésie constituent l’essentiel des sources. Des rencontres livresques de plus en plus diverses ont déclenché des états sensibles pendant lesquels le compositeur échappait à ses propres limites, et découvrait de nouvelles sensations du temps et de l’espace. Cette musique, d’essence contemplative, est néanmoins habitée par un élan et une ardeur. Les œuvres instrumentales d’inspiration sacrée les plus significatives sont le Magnificat, Prélude à la vie éternelle et Comme une étoile du matin. Les textes proprement religieux sont rarement conviés, ou choisis à la frontière avec la poésie : Tagore pour Printemps des rivières, Ebou Hamid - derviche anatolien du XIVe siécle, pour Eloge de la folie, Ignace de Loyola pour Alcanzar.

Le style du compositeur ne peut cependant être limité à cette aspiration à la clarté et à la paix. Car ce spiritualisme, s’il se présente comme un monde sans violence, n’est pas pour autant acquis sans efforts. On retrouve la trace d’une lutte stoïcienne dans la première des Deux pièces d’après Marc Aurèle, et tout un cortège d’ombres sans le vertige obsessionnel des Deux mouvements, dans la véhémence soudaine de la Sonate “pour saluer le millénaire”, dans L’effroi de la nuit froide, sorte de brève course à l’abîme, comme dans Les âmes perdues, pour grand orchestre, où un poème de Jean-Paul Hameury nous invite à féconder le désespoir.

Ce sont aussi des rencontres qui constituent une vie, et donc un catalogue ! Le hautboïste Jean-Pierre Arnaud, camarade de Conservatoire devenu des années après l’instigateur de l’aventure d’Orphée (La voix lointaine d’Eurydice) ; le guitariste Alain Rizoul qui ressuscita chez Anthony Girard l’amour de cet instrument si propice à l’intériorité, à l’émotion poétique (plusieurs recueils lui sont dédiés, dont Transparence, Pluie fragile...) ;
Ivan Milhiet, à l’origine de deux recueils d’études et d’une Sonate pour euphonium - un instrument étonnant à découvrir ! ; le chef d’orchestre Bernard Calmel, commanditaire de Comme une étoile du matin et interprète de
nombreuses œuvres orchestrales (A ciel ouvert, Magnificat, Vingt quatre préludes, les deux Double concertos...) ; et en tout premier lieu, la pianiste Geneviève Girard, son épouse, muse et créatrice de nombreuses compositions : Ecouter le silence, Des doigts d’ivoire, Vers la simplicité...

À la recherche d’une rencontre possible entre pédagogie et poésie, les pièces destinées aux jeunes instrumentistes ont une large place dans ce catalogue, qu’il s’agisse du piano, du violon, de la clarinette, du tuba, de la guitare... Rarement axées sur des aspects techniques, ces courtes pièces sollicitent l’imaginaire : Aimer la cîme des arbres, Ecoute l’arbre et la feuille, Les perles du temps, Imagine le vent...

S’il y avait à présent à choisir dans ce catalogue - la question m’est parfois posée - quelles seraient mes préférences (me limitant aux seules œuvres éditées) ?

Les âmes perdues
Vingt quatre préludes
Comme une étoile du matin
Double concerto pour violoncelle, piano et orchestre de chambre
La voix lointaine d’Eurydice
Le valet de cœur
Deux mouvements pour trio à cordes
Ecouter le silence

Anthony Girard,Janvier 2004

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> Actualités

- Prix de l’Enseignement Musical 2014.

- Parution discographique de Behind the light sonate pour violon et piano, et Deux pièces d’après Marc Aurèle pour violoncelle et piano, par Isabelle Flory (violon), Fabrice Bihan (violoncelle) et Geneviève Girard (piano), pour le label Naxos 9.70221.

- Parution DVD de Le cercle de la vie, 24 préludes pour piano, par Geneviève Girard, pour le label C.E.A Musika.

-----------------------------------2016

> Créations

31/01/16
VERS DE LARGES HORIZONS, pour clarinette et piano
Finalistes du Concours de Vélizy
Vélizy – France

> Actualités

- Compositeur invité du Concours d’interprétation musicale de Vélizy 2016, consacré à la clarinette.

- Parution d’un livre-disque avec Les âmes perdues pour grand orchestre, par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction de Kyrill Karabits, pour le label Folle Avoine.

- Compositeur en résidence au CRR de Marseille : 2016-2017.

- Parution discographique de Éloge à la folie pour saxophone et piano, par Anna Marie Wytko (saxophone) et Amanda Arrington (piano), pour le label TGD Recordings.

-----------------------------------2017

> Actualités

- Parution discographique de La nuit pour trompette et orchestre à cordes, par Guy Touvron (trompette) et l’Orchestre de chambre de Taïwan, pour le label Ligia Digital - LIDI0105316.

-----------------------------------2018

> Actualités

- Parution discographique de Printemps des rivières pour 4 flûtes, par l’Ensemble Tetrachord, pour le label GENUIN - GEN 18611.

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Diskografie

DISQUES MONOGRAPHIQUES

> 2015 / C.E.A Musika - Le cercle de la Vie (DVD)
LE CERCLE DE LA VIE, 24 préludes pour piano
Geneviève Girard (piano)

Enregistrement CD Naxos 8.572993
L’éloge de la nuit, pour clarinette et piano
Les Noces d’Orphée, pour clarinette, violoncelle et piano
L’effroi de la nuit froide, pour clarinette seule
Le cercle de la vie, 24 préludes pour piano
Clarinette : Jean-Marc Fessard
Violoncelle : Fabrice Bihan
Piano : Geneviève Girard

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ŒUVRES ORCHESTRALES

Enregistrement CD Pavane ADW 7384
24 préludes, pour orchestre
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel
Pour la paix, pour violon, hautbois et orchestre à cordes
Violon : Hubert Chachereau
Hautbois : Daniel Arrignon
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel
Double concerto, pour piano, violoncelle et orchestre
Piano : Geneviève Girard
Violoncelle : Philippe Pennanguer
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel

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MUSIQUE SACREE

Enregistrement CD Pavane ADW 7443
Magnificat, pour hautbois et cordes
Hautbois : Jean-Michel Penot
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel
Comme une étoile du matin, pour orchestre à cordes
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel
Chant d’amour à l’éternité, pour voix, violon, violoncelle, flûte, clarinette et piano
Soprano : Elena Liberova
Orchestre Bernard Calmel
Dir. : Bernard Calmel

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ŒUVRES INSTRUMENTALES

> 2019 / Azur Classical AZC 148 - Anthony Girard : Œuvres pour violon
LES QUATRE SAISONS quatre caprices, pour violon
LUCKY WAYS quatre études, pour violon

Jean-Luc Richardoz (violon)

> 2018 / GENUIN GEN 18611 - When Breath Becomes Sound
PRINTEMPS DES RIVIERES, pour 4 flûtes
Ensemble Tetrachord

> 2017 / Ligia Digital LIDI0105316 - Itinérances musicales
LA NUIT, pour trompette et orchestre à cordes
Orchestre de chambre de Taïwan
Guy Touvron (trompette)

> 2016 / TGD Recordings
ÉLOGE A LA FOLIE, pour saxophone et piano
Anna Marie Wytko (saxophone)
Amanda Arrington (piano)

> 2016 / Folle Avoine - Chemins couleur du temps (Livre-disque)
LES AMES PERDUES, pour grand orchestre
Orchestre Philharmonique de Radio France
Kyrill Karabits (direction)

Enregistrement CD Naxos 9.70221
Behind the light, sonate pour violon et piano
Deux pièces d’après Marc Aurèle, pour violoncelle et piano

Violon : Isabelle Flory
Violoncelle : Fabrice Bihan
Piano : Geneviève Girard