Aller au contenu Aller à la navigation principale

Formas in pulvere

Partition et matériel

Martin MATALON Omar KÂHYYAM

Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Musique mixte et musique acousmatique
Nomenclature instrument 5 voix de femmes (2 sopranos, 2 mezzo-sopranos, 1 alto), percussions et dispositif électronique (temps différé)
Durée totale 00:43:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB9310 0
Style musical Contemporain
  • Visuel principal

Description

> Création le 16 juillet 2012, au « Festival de Radio France », Montpellier (France), par Eve Payeur (percussions) et l’Ensemble de Caelis, sous la direction de Laurence Brisset
---

Sur un texte d’Omar Khayyam

" Le type de voix féminine, épurée, dépourvue de pathos, agile, claire et à la fois chaleureuse, et les textures polyphoniques que cet instrument qu’est De Caelis, tout cela sera démultiplié, spatialité et transformé par le biais de
l’électronique et accompagné par toutes les matières et couleurs que la percussion met à ma disposition. Tous ces éléments sont pour moi un terrain fertile et suggestif où l’idée de matière et son opposé - la dématérialisation, la poussière, l’atomisation musicale - seront le nucléus et la problématique centrale sur laquelle je pense me pencher pour la réalisation de cette oeuvre. Pour cinq voix de femmes, percussions et électronique en temps réel, Formas in pulvere se constitue d’un prologue, d’un épilogue, encadrant une partie centrale faite d’une mosaïque de miniatures. Le prologue s’apparente à un mobile musical, juxtaposition d’objets simples et d’objets
complexes sans logique apparente. Chacun des objets complexes du prologue devient, au fur et à mesure du déroulement de la pièce, un mouvement à part entière - comme si une sorte de zoom ou de gros plan le
révélait à une autre échelle... Le matériel de l’épilogue est en quelque sorte le même que celui du prologue si ce n’est que, les objets complexes qui formaient le mobile de la première section, n’y seront plus puisqu’ils seront
devenus des mouvements, et donc que leur contenu aura été "épuisé". Une nouvelle forme alors se révèlera : une ligne continue et épurée à l’opposé formel et aux contours narratifs complètement divergents du prologue.
De courts interludes assurés par la percussion et son extension/complément électronique, ont été écrits pour un petit set d’instruments regroupés par matière spécifique : matières métalliques, boisés, sablés, digitales, minérales ou de terre cuite... ces interludes relient chaque mouvement de la pièce. Cette oeuvre d’une durée de 30 minutes est constituée par une myriade de miniatures qui s’enchaînent et dont la durée varie entre 30 secondes et 4 minutes. Des mouvements courts, moyens et longs s’intercalent de manière à créer une dynamique et un rythme formels."

(Martin Matalon)