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Traces I

Partition et matériel

Martin MATALON

Détails

Famille instrumentale Orchestre, Violoncelle
Classifications catalogue Violoncelle seul, Musique mixte et musique acousmatique
Nomenclature instrument violoncelle et dispositif électronique
Durée totale 00:14:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB8291 O
Style musical Contemporain
  • Visuel principal

Description

> Commande du CIRM (avec le soutien de l’État) et du printemps des Arts de Monte-Carlo (avec le soutien de la SOGEDA)
> Création le 4 avril 2004, dans le cadre du Festival du Printemps des Arts de Monte-Carlo, Monaco (France), par Alexis Descharmes (violoncelle), Technique CIRM, Tom Mays et Frédéric Voisin (réalisateurs informatique musicale)

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Traces I pour violoncelle et dispositif électronique en temps réel, ouvre un cycle avec instrument seul et électronique, qui connaîtra d’autres développements.
Á la manière d’un journal intime, mes Traces successives abordent les problématiques compositionnelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture.
Mon intention est de créer un environnement qui par le biais l’électronique, démultiplie, transforme et transcende l’espace et les possibilités de l’instrument soliste.

Traces I oppose deux conceptions du temps musical, deux comportements sonores et deux élaborations formelles.

La première forme se construit dans un environnement où le temps musical est lisse et suspendu. Des lignes d’un grand dynamisme balayent l’espace ainsi que les registres du violoncelle démultiplié par le biais du traitement. Une nappe sonore granuleuse, changeante et dynamique, se forme avec les sédiments et les traces que ces lignes laissent dans leur trajectoire. De caractère linéaire, ce mouvement exploitera un violoncelle au son épanoui, voire extroverti.

Au son exubérant du premier panneau, réponds, le son intimiste du second. Ce caractère résulte de l’emploi d’une sourdine en plomb et d’un traitement faisant appel aux différents types de filtrage, qui le corroborent. Ce deuxième panneau du diptyque, à forme circulaire, s’oppose à la linéarité du précédent : une phrase musicale de quelques mesures, va se répéter en boucle à la manière d’une passacaille tout en suivant un cycle de transpositions prédéterminées mais aléatoires. Au-dessus de cette trame, qui se re-génère, d’autres objets de nature plus fantasques et éthérés vont se dessiner. La forme circulaire de ce mouvement s’articule dans un temps musical pulsé, strié.