... En reflet(s) à 4. Kleines romantisches Album, dans le style de Robert Schumann

Après Quatre façons d’oiseau, le Concerto à plumes est un nouvel hommage à l’ordre des oiseaux. Tout au long de ces trois mouvements pour clarinette seule, la musique s’inspire de l’énergie de ces volatiles (ici cormoran, moineaux et étourneaux), du contraste entre leurs immobilités, leurs allures légères et leurs soudaines fulgurances. Si la pièce n’utilise pas les techniques contemporaines, elle n’en reste pas moins exigeante, tant au niveau de la qualité d’émission et de la légèreté des doigts que la maîtrise du détaché. L’écriture est riche de nuances constrastées, de grands intervalles, de mesures asymétriques… La vivacité atteint son maximum dans le dernier mouvement, Étourneaux, aux couleurs d’Europe de l’Est. L’ensemble reste néanmoins abordable en troisième cycle d’instrument. Guillaume Druel