Feux d'artifice
Détails
| Famille instrumentale | Orchestre |
| Classifications catalogue | Musique symphonique |
| Nomenclature instrument | Orchestre |
| Durée totale | 00:05:30 |
| Éditeur | Éditions Billaudot |
| Cotage | GB10764 |
| Langues | Français, Anglais |
| Cycle / Niveau | Concert |
| Année de composition | 2025 |
Description
Feux d'artifice est une œuvre joyeuse et festive pour orchestre symphonique, créée lors de The Last Night of the Proms par le BBC Symphony Orchestra. Elle illustre les différentes étapes d’un feu d’artifice, de son commencement à son éclat final.
À la lueur du soir constitue une brève et douce introduction où se dessine le paysage sonore. Les premières lueurs, celles du ciel nocturne et étoilé, apparaissent sous forme de scintillements dans les cordes et les percussions jouées avec archets (glockenspiel, vibraphone, crotales). Les cors introduisent le motif central, qui traversera l’ensemble de l’œuvre.
Les Premiers éclats du feu d'artifice surgissent progressivement dans l'orchestre : d'abord discrets et crépitants dans les cordes, puis plus percutants aux bois et cuivres. La pulse apparaît et l’intensité monte vers un premier climax éclatant. Puis la matière s'apaise, et le cor solo évoque le motif fondateur, accompagné par une texture lumineuse et scintillante des cordes et claviers (harpe, marimba, vibraphone). Cet épisode s’achève par des nuages de fumée joués par les cordes.
Après un bref silence et l’extinction des premiers feux, la musique reprend sur une texture floue, presque enfumée, d’où quelques bois s’envolent et où les timbales annoncent la montée à venir (Le Moment avant…). Sur un tapis motorique de cordes et marimba, les pizzicati des violons et motifs crépitants des bois se mêlent à des éclats scintillants des percussions (vibraphone et glockenspiel joués avec archets). Hautbois et basson chantent le motif principal, tandis que l’énergie se déploie progressivement. Les glissandi de harpe, les percussions brillantes (crotales, glockenspiel), et les trompettes éclatantes emplissent l’espace sonore de couleurs vives et lumineuses sur une pulse ininterrompue.
L’orchestre atteint enfin son apogée avec des bois luxuriants et des cuivres puissants. Tous les pupitres impliqués culminent en un grand jaillissement sonore. Ce bouquet final se déploie dans une explosion festive où chaque instrument contribue. Les cors, jouant pavillons en l’air, et les timbales
rappellent le motif fondateur alors que les percussions métalliques et les bois aigus dessinent des jets lumineux dans l’espace. L’orchestre entier s’unit pour célébrer cette explosion éclatante de couleurs dans le ciel nocturne, marquant ainsi la conclusion de l’œuvre (… le Bouquet final ! ).
Camille Pépin