Sonate pour violon seul
Sonate en trois mouvements, libre de tout ancrage extramusical, qui explore le conflit psychologique entre une énergie vitale extériorisée et les vicissitudes d’un monde secret.
Le premier mouvement s’ouvre dans un esprit de conquête, porté par des rythmes scandés. Le deuxième déroule une douce mélancolie. Le finale, issue des énergies populaires du premier mouvement, offre un moment grisant.
En savoir plusDétails
| Famille instrumentale | Violon |
| Classifications catalogue | Violon seul |
| Nomenclature instrument | violon seul |
| Durée totale | 00:15:30 |
| Éditeur | Éditions Billaudot |
| Cotage | GB10607 |
| Nb. total de pages | 20 |
| Langues | Français, Anglais |
| Cycle / Niveau | Concert |
| Style musical | Contemporain |
| Type répertoire | Œuvre(s) originale(s) |
| Année copyright | 2025 |
| Code EAN | 9790043106074 |
Description
Cette Sonate pour violon seul est née d’un élan très spontané en juillet 2022, où ses trois mouvements ont émergé simultanément. Libre de tout ancrage extramusical, l’œuvre explore le conflit psychologique entre une énergie vitale extériorisée et les vicissitudes d’un monde secret. Cette tension façonne la dialectique de la forme sonate et l’alternance vif-lent-vif des mouvements, mais également le matériau musical et les défis techniques imposés au violon solo.
Le premier mouvement s’ouvre dans un esprit de conquête, porté par des rythmes scandés. Cette ouverture se débride en figurations folkloriques, jusqu’à ce que le second thème, plus fluide, vienne détendre le motif initial. Le développement mène à une déflagration qui précipite une réexposition abrégée et moins sereine, libérant une coda ardente.
Le second mouvement, une aria, déroule sa douce mélancolie et vient explorer les zones d’ombre du second thème précédent. Son discours linéaire masque pourtant des états d’âme très vacillants : nostalgie et accablement y côtoient tendresse et émerveillement.
Le finale offre un moment aussi grisant pour l’interprète que son public. Issue des énergies populaires du premier mouvement, cette gigue sauvage en démultiplie les forces. Au milieu de la bousculade, une danse paysanne gaillarde s’impose peu à peu entre les halètements, jusqu’à triompher