Aller au contenu Aller à la navigation principale

Sonate pour violon seul

Olivier KORBER

Sonate en trois mouvements, libre de tout ancrage extramusical, qui explore le conflit psychologique entre une énergie vitale extériorisée et les vicissitudes d’un monde secret.

Le premier mouvement s’ouvre dans un esprit de conquête, porté par des rythmes scandés. Le deuxième déroule une douce mélancolie. Le finale, issue des énergies populaires du premier mouvement, offre un moment grisant.

En savoir plus

Détails

Famille instrumentale Violon
Classifications catalogue Violon seul
Nomenclature instrument violon seul
Durée totale 00:15:30
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10607
Nb. total de pages 20
Langues Français, Anglais
Cycle / Niveau Concert
Style musical Contemporain
Type répertoire Œuvre(s) originale(s)
Année copyright 2025
Code EAN 9790043106074

Description

Cette Sonate pour violon seul est née d’un élan très spontané en juillet 2022, où ses trois mouvements ont émergé simultanément. Libre de tout ancrage extramusical, l’œuvre explore le conflit psychologique entre une énergie vitale extériorisée et les vicissitudes d’un monde secret. Cette tension façonne la dialectique de la forme sonate et l’alternance vif-lent-vif des mouvements, mais également le matériau musical et les défis techniques imposés au violon solo.

Le premier mouvement s’ouvre dans un esprit de conquête, porté par des rythmes scandés. Cette ouverture se débride en figurations folkloriques, jusqu’à ce que le second thème, plus fluide, vienne détendre le motif initial. Le développement mène à une déflagration qui précipite une réexposition abrégée et moins sereine, libérant une coda ardente.

Le second mouvement, une aria, déroule sa douce mélancolie et vient explorer les zones d’ombre du second thème précédent. Son discours linéaire masque pourtant des états d’âme très vacillants : nostalgie et accablement y côtoient tendresse et émerveillement.

Le finale offre un moment aussi grisant pour l’interprète que son public. Issue des énergies populaires du premier mouvement, cette gigue sauvage en démultiplie les forces. Au milieu de la bousculade, une danse paysanne gaillarde s’impose peu à peu entre les halètements, jusqu’à triompher