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Concerto pour flûte

Partition et matériel

Marc-André DALBAVIE

Détails

Famille instrumentale Flûte traversière
Classifications catalogue Flûte et orchestre ou ensemble
Nomenclature instrument flûte et orchestre (2.2.2.2 - 4.3.0.0 - hp, timb, 2 perc et cordes (12.10.8.6.4))
Durée totale 00:17:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB8214 O
  • Concerto pour flûte Visuel

Description

> Commande de la Philharmonie de Berlin et de la Tonhalle de Zürich
> Création le 5 octobre 2006, à la Philharmonie de Berlin (Allemagne), par Emmanuel Pahud (flûte) et le Berliner Philharmoniker, sous la direction de David Zinman

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La clarté, la limpidité du discours domine dans ce concerto. L’orchestre est mozartien c’est-à-dire avec un pupitre de vents réduit par rapport aux cordes, les bois étant par deux. L’orchestre symphonique est ainsi contourné afin d’éviter tout phénomène de puissance. La virtuosité de l’écriture soliste est elle-même retenue, car le projet du compositeur fut davantage de travailler les rapports entre la flûte et l’orchestre que de développer une domination du soliste. Par conséquent, la tentation de faire briller le soliste au-dessus d’un orchestre réduit à une fonction d’accompagnement a cédé le pas à une conception plus fondamentale du genre concertant, celui du dialogue véritable entre un soliste et un ensemble. Dès lors, toutes les relations entre la flûte solo et l’orchestre sont explorées, y compris parfois l’hétérogénéité du propos.

Cette œuvre fait suite à plusieurs contributions du compositeur au genre concertant, notamment le Concerto pour violon, ou The Dream of Unified Space (concerto pour orchestre spatialisé en groupes instrumentaux). Formé d’un mouvement unique, le Concerto pour flûte exploite la notion de résonance. Une notion qui se trouve depuis de nombreuses années au centre du travail de Marc-André Dalbavie. L’attaque initiale, énoncée par tout l’orchestre et par le soliste, amorce le discours en créant les conditions d’une résonance première. Cette résonance donne immédiatement naissance à la partie soliste et pose un principe, autant poétique que technique, développé tout au long de l’œuvre. Dans l’orchestration, la virtuosité est, là encore, mise à distance. Le compositeur ménage des correspondances subtiles entre les pupitres et travaille sur des couleurs venues du timbre autant que de l’harmonie, expressions d’un langage absolument ouvert.