Syrinx en résonance d’après l’œuvre de Claude Debussy
d'après l'oeuvre de Claude Debussy
Détails
Famille instrumentale | Flûte traversière |
Classifications catalogue | 3 flûtes |
Durée totale | 00:02:30 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Collection | The French Flutists propose |
Direction de collection | BERNOLD Philippe |
Cotage | GB9617 |
Nb. total de pages | 14 |
Année copyright | 2016 |
Année copyright | 2016 |
Code EAN | 9790043096177 |
Description
La musique de Debussy est une musique de la résonance. Chaque son semble vouloir se prolonger à l’infini dans l’espace de nos mémoires.
C’est le cas dans les œuvres pour piano et pour orchestre, mais dans Syrinx aussi, pour flûte seule (1913).
La flûte du Dieu Pan fait écho ici - à vingt ans d’intervalle - à celle du faune. Si dans le Prélude à « L’après-midi d’un faune » (1892-94), le solo initial de flûte est continuée par l’orchestre qui l’amplifie en mille chatoiements harmonieux, dans Syrinx, la flûte se joue seule d’elle-même, en son propre écho.
C’est pourquoi, j’ai voulu la prolonger en miroir par son reflet double. Deux autres flûtes viennent matérialiser ici les résonances implicites de l’œuvre originale.
Les flutistes qui ont joué Syrinx auront plaisir à en jouer une version à trois ou chacun se sent démultiplié - « mis en résonance » - par les deux autres.