Ciels brouillés
Ce morceau pour orgue en deux mouvements déploie une riche palette sonore et émotionnelle.
En savoir plusDétails
Famille instrumentale | Orgue; Harmonium |
Classifications catalogue | Orgue seul |
Nomenclature instrument | orgue |
Durée totale | 00:16:30 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10270 |
Nb. total de pages | 32 |
Cycle / Niveau | Concert |
Année copyright | 2025 |
Code EAN | 9790043102700 |
Audios | Sans |
Compléments EDU | sans |
19,61 €TTC
- Paiement sécurisé
- Livraison sous 2 à 3 jours
- Retours gratuits satisfait ou remboursé
Afin de bénéficier des remises dédiées aux professeurs et aux revendeurs au cours de l'année, veuillez nous envoyer votre justificatif de statut dans votre compte clients, à la rubrique Compte Professionnel
Description
Dans le premier mouvement, un thème se déploie sur un tempo lent, en une ample phrase aux arêtes anguleuses. À cette phrase répond au pédalier une ligne mélodique elle aussi aux contours capricieux. Plus tard, c’est dans une écriture chambriste qu’une chorégraphie illusoire se met en place, bientôt estompée par l’apparition d’harmonies rampantes. Dans le second mouvement, les deux mains, virevoltantes, commencent par dessiner des contours d’antiennes grégoriennes imaginaires. Suivent des imitations rapprochées, puis des canons, auxquels succèdent des bribes de chorals avec des entrecroisements de lignes de plus en plus périlleux. Le rythme se fait de plus en plus haletant, coupé par des hoquets, perturbé par des mesures irrégulières. L’harmonie, fluctuante, se fixe par instants sur une note polaire. S’insérant dans cette trame polyrythmique surgit le thème du Dies irae, qui devient peu à peu envahissant. Apparaît alors un nouvel épisode, dont l’inscription dans un temps suspendu instaure un moment de répit dans un climat de rêverie. Mais l’agitation qu’entretenaient des basses toujours plus nerveuses reprend, se mue en une course effrénée — perpetuum mobile au caractère motorique et obstiné —, et ce jusqu’au final.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Nathan Laube, à Jean-Baptiste Robin et à Pierre Offret pour leurs précieux conseils de registration.