Aller au contenu Aller à la navigation principale

L'Espérance de l’aube

Concerto pour piano et orchestre

Guillaume CONNESSON

Détails

Famille instrumentale Piano
Classifications catalogue Piano et orchestre ou ensemble
Nomenclature instrument Piano solo et orchestre (2.2.2.2 - 2.2.0.0 - timb, 2 perc et cordes)
Durée totale 00:20:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10227 0
Style musical Contemporain
Année copyright 2021
  • L'Espérance de l’aube Visuel

Description

> Commande de la Fondation Louis Vuitton
> Création le 22 juin 2023 à la Fondation Louis Vuitton, par le Scottish Chamber Orchestra et Alexandre Kantorow (piano), sous la direction de Lionel Bringuier

---

L’espérance de l’aube est un hymne à la vie et à la lumière d’été. Secrètement autobiographique et ouvertement hédoniste, ce 3ème concerto pour piano (après mon Shining One de 2008 et mon Concertino pour piano de 2013) se présente également comme une quête d'un bonheur fuyant toute souffrance et un chant de joie. Pas d’ombres dans ces vingt minutes de musique, mais un sentiment d’apesanteur pastorale et d’intarissable appétit de lumière. Cette aspiration à la lumière, cette vibration qui parcourt toutes mes œuvres, est plus que jamais présente dans les quatre mouvements (le 3ème et le 4ème s’enchaînant) de cette Espérance de l’aube. J’ai essayé de chanter, le plus mélodiquement que je puisse, le vertige de l’être et le plaisir de vivre.
Le premier mouvement (le plus long des quatre) est construit sur quatre thèmes. Le premier, au hautbois solo, très délicat et pastoral est entièrement diatonique. Le deuxième est comme les ondes d’un caillou jeté dans une eau calme. Le troisième est une tendre confidence qui deviendra de plus en plus passionnée au long du mouvement, et le quatrième est virevoltant et charmeur. Il lancera le début d’un développement où l’enthousiasme et l’ivresse iront croissant jusqu’à un retour au calme dans une coda rêveuse.
Le deuxième mouvement est un scherzo aérien et fantasque avec son thème ternaire bondissant et le chant plus lyrique du deuxième thème. La partie centrale, en binaire, voit l’arrivée inattendue d’un troisième thème qui se combinera au premier dans la coda.
Le mouvement lent commence par une mélodie très vocale au piano et se poursuit par un chant à la trompette solo avec sourdine. Le troisième thème est une fontaine de lumière dont les eaux ruissellent avec de plus en plus de force, devenant rivière, puis fleuve, et aboutissant sans interruption au Final.
C’est avec une joie rageuse et une pluie d’octave au piano qu’il commence. Ensuite, la danse de joie se déchaîne, follement virtuose, avec son premier thème funky et son deuxième thème libérateur et exultant. C’est dans un tourbillon d’accords que se termine ma partition qui est dédiée à Alexandre Kantorow.

(Guillaume Connesson)