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Trois Destinées. Voix et orchestre

voix et orchestre

Jean-Baptiste ROBIN Jean-Baptiste , Marilène

Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Voix solistes et ensemble ou orchestre
Nomenclature instrument soprano et orchestre 2.2.2.2 - 4.2.3.0 - timb, 2 perc, hp et cordes
Durée totale 00:11:30
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10242 0
  • Visuel principal

Description

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Ces trois pièces ont été composées au printemps 2020 lors du premier confinement de la population française face à la propagation du coronavirus.
Ce contexte exceptionnel fut un lien inattendu avec le sujet même de la commande de l’œuvre : la guerre, l’incertitude, l’union des peuples et la liberté retrouvée au lendemain de la seconde guerre mondiale.
C’est donc ici à la fois la crise de 1939-45 qui est exprimée, mais aussi, par son ressenti, celle de 2020. Les textes inédits alternent le français et l’allemand et illustrent la réunion de ces deux pays après le conflit.

Das Wort  (le mot).  Jean-Baptiste Robin a écrit ce poème en allemand au moment où le confinement débute en France et ce changement de vie brutal lui évoque le début du conflit de 1939.  L’orchestre y est énergique, traduisant le tumulte du monde et de la société d’avant. Mais la voix entrecoupe ces élans et exprime l’angoisse de ce qui va inexorablement arriver. Le mot, c’est la guerre qui bouleverse le monde et dont on ne sait encore ce qu’elle aura comme conséquences. 

Prière. Le texte en français de la poétesse Marilène Meckler évoque ici la nostalgie du passé, les rêves brisés et l’incertitude des jours futurs. Le texte évoque le printemps 2020 où l’Europe était paralysée, mais aussi les regrets et les espoirs perdus durant la guerre. Un long et sombre ostinato se déploie et malgré quelques lueurs optimistes son élan tragique et implacable ne l’arrête jamais.

Hymne. Cette mélodie mêle des textes en français de Marilène Meckler et des textes en allemand du compositeur. Ce bref mouvement n’est autre qu’un chant de délivrance et de libération vivifiante. Il s’achève par l’évocation de l’hymne national français qui incarne le courage des peuples face à leur destin.