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A Kind of Trane

Saxophone ou clarinette et orchestre

Guillaume CONNESSON

Détails

Famille instrumentale Clarinette, Saxophone
Classifications catalogue Clarinette et orchestre ou ensemble, Saxophone et orchestre ou ensemble
Nomenclature instrument 3.2.2.2 - 2.2.2.0 - timb, 3 perc, pno et cordes
Durée totale 00:22:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB9676-0
Style musical Contemporain
Année copyright 2015

Description

> Commande de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, dans le cadre de SaxOpen - Congrès et Festival mondial du Saxophone
> Création le 9 juillet 2015, au Palais de la Musique et des Congrès, Strasbourg (France), dans le cadre de SaxOpen - Congrès et Festival mondial du Saxophone, par Joonatan Rautiola (saxophone soprano), Jean-Yves Fourmeau (saxophone alto) et Nicolas Prost (saxophone soprano) & l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, sous la direction de Marko Letonja

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Ce concerto est conçu comme un hommage au grand saxophoniste de jazz John Coltrane (1926-1967). Le phrasé de Coltrane, sa liberté totale d’invention et sa virtuosité mystique ont nourri mon écriture. Que ce soit à travers un album mélodique comme Ballads (1962) ou dans le Free Jazz inspiré du célèbre Love Supreme (1964), sa musique m’a donné envie d’écrire ce « Kind of Trane ».
Le premier mouvement « There is none other » (un titre tiré du poème de Coltrane pour Love Supreme) s’ouvre sur le coup de Tam-tam qui commençait son album. Après une introduction lente où le soliste déploie des phrases diatoniques capricieuses, une basse à 5 temps dans une mesure à 4 se met en place et conduit à l’exposition du thème principal qui sera développé en imitation. Le mouvement se termine par la musique calme de l’introduction. Le deuxième mouvement Ballade, est une longue mélodie continue du soliste qui aboutit à un grand embrasement lyrique de l’orchestre.
Un deuxième thème apparaît alors, accompagné par une basse régulière qui donne un caractère de lente procession à la musique. Quand le premier thème reviendra à la fin, il se déconstruira peu à peu pour finir dans un ultime soupir de tristesse.
Le final « Coltrane on the Dance Floor » est la rencontre improbable entre deux univers musicaux aux antipodes : la liberté rythmique imprévisible de Coltrane et le caractère robotique de la musique techno. Ce frottement entre le libre et le contraint est la base de ce mouvement qui culmine dans une folle cadence. La transe du soliste est alors soutenue par un pattern de percussion et mène à la coda déchaînée. C’est un cri du soliste coupé net par l’orchestre qui conclut la partition.

(Guillaume Connesson)