Aller au contenu Aller à la navigation principale

Concerto pour piano

Partition et matériel

Graciane FINZI

Détails

Famille instrumentale Piano
Classifications catalogue Piano et orchestre ou ensemble
Nomenclature instrument 3.3.3.3 - 4.3.3.1 - 2 perc, timb et cordes
Durée totale 00:26:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB8031 O
  • Visuel principal

Description

> Création le 4 avril 1997, par Jean-Claude Pennetier (piano) et l’Orchestre Philharmonique de Montpellier, sous la direction de Yoram David

---

Outre les classes d'écriture (harmonie, contrepoint, fugue, composition), Graciane Finzi étudia le piano au Conservatoire National Supérieur de Paris avec Joseph Benvenuti. Il était logique qu'un jour la compositrice soit tentée de retrouver son instrument et de repenser une forme baroque dont le classicisme et le romantisme n'ont cessé d'exploiter les ressources, tantôt purement instrumentales mettant en valeur la virtuosité du soliste tantôt puissamment expressives. En évoquant sa partition, Graciane Finzi évoque sa conception personnelle du concerto :

" Le mot concerto se justifie par la forme générale de l'œuvre - trois mouvements dont un deuxième lent et un troisième rapide -, et par l'"opposition" (mot employé dans les dictionnaires, ce qui me choque toujours) du soliste à l'orchestre. Mais il n'est pas conforme du point de vue de la structure interne de chaque mouvement, de la construction traditionnelle de cette forme.

Le soliste, dans ma propre définition du concerto, figure l'être seul face au monde qui l'entoure avec tout ce que cela comporte de solitude et de romantisme. J'ai voulu donner libre cours à ma pensée musicale, guidée dans toute l'élaboration de ce travail par les qualités de son du dédicataire (le pianiste Jean-Claude Pennetier), mais aussi par le besoin de liberté, essentiel tant dans le domaine de la création que dans l'esprit même de l'être humain. Ainsi, dans les premier et deuxième mouvements, le piano est souvent indépendant rythmiquement ou tout au moins très libre, ce qui amplifie cette solitude que j'évoquais ainsi que le caractère d'errance auquel va se livrer le piano tout au long de sa promenade dans le temps.

Le troisième mouvement est un mouvement perpétuel de la main droite où le caractère obsessionnel de la main gauche sera rejoint par les contrebasses, les timbales et des tenues de cuivre sur la note si qui viendra accentuer le côté inexorable du temps qui passe".