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L’Ombre de Venceslao

Opéra

Martin MATALON Arrangement de Jorge LAVELLI COPI Arrangement de Jorge LAVELLI

Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Opéras
Nomenclature instrument 9 solistes et orchestre symphonique (2.1.2.1 - 4.2.1.0 - 4 bnd/acc, 2 perc, synth et cordes)
Durée totale 01:25:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB9579 0
Style musical Contemporain
  • Visuel principal

Description

> Commande du Centre Français de Promotion Lyrique (CFPL), de l’Opéra de Rennes, de l’Opéra National de Bordeaux, de l’Opéra de Reims, de l’Opéra Grand Avignon, du Centre Lyrique Clermont-Auvergne, du Théâtre du Capitole de Toulouse, de l’Opéra de Marseille, de l’Opéra de Toulon Provence-Méditerrannée et de l’Opéra National de Montpellier
 > Création le 12 octobre 2016, à l’Opéra de Rennes (France), par l’Orchestre Symphonique de Bretagne, sous la direction d’Ernest Martinez Izquierdo

(>> écouter le concert du 4 avril 2017, au Théâtre du Capitole, Toulouse (France), par l’Orchestre national du Capitole, sous la direction d’Ernest Martinez Izquierdo)


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Livret de Jorge LAVELLI d’après l’oeuvre de COPI / Traduction de Jorge LAVELLI et Dominique POULANGE


L’ombre de Venceslao est une histoire d’errance et de famille. Venceslao, d’origine uruguayenne, a fondé dans l’humide pampa argentine un double foyer : l’un avec Hortensia, sa femme légitime dont il a eu deux enfants, Lucio et China ; l’autre avec Mechita, sa maîtresse et mère de son fils Rogelio. Don Largui, soupirant transi de Mechita, prétend à tout prix l’épouser ; Rogelio et China s’aiment et veulent se marier.


Hortensia meurt ; Venceslao décide de partir avec Mechita et son perroquet dans la charrette tirée par le cheval Gueule de rat, vers les chutes d’Iguazú où il adopte un singe particulièrement intelligent. Largui, après un parcours semé de nombreuses embûches, rejoint à vélo Iguazú et Mechita.


Entretemps, China et Rogelio (le couple incestueux du demi-frère et de la demi-soeur) rompent avec la monotonie de la pampa, hantés par le rêve de la grande ville : Buenos Aires. Mais ils vont succomber à la séduction d’un maquereau sans scrupules, Coco Pellegrini, et finalement y trouver la mort dans la violence d’un coup d’état militaire.*


Venceslao se pend, après s’être confessé au Perroquet.


Une scène finale, purement onirique, nous fait sortir du labyrinthe des événements : l’ombre de Venceslao revient vers ceux qui sont restés fidèles aux valeurs de l’amitié - Mechita, Gueule de Rat, le Perroquet - pour leur promettre de toujours penser à eux.



* Bien qu’écrite en 1977 (en espagnol argentin), l’histoire reflète plus l’Argentine des années 50, avec une allusion à l’État de siège décrété en 1955 lors du coup d’État qui renversa le Général Perón.